Krimy

J'ai grandi trop vite J'ai pris les jeux pour rite Je voudrais encore le passé Car du lait je n'en ai pas eu assez J'ai joué avec une pelote A rentrer les griffes tendrement A ma gorge la laine se frotte A l'allergie j'échappe doucement J'ai joué à chat perché dans l'arbre J'ai cru voir la souris en bas J'ai sauté alors qu'elle était dans mes bras Sur les pattes j'attrape des coussinets de marbre Je viens contre mon maître Il détourne son regard Il a de la peine à mon égard Dans la maison je suis traître Je pars dans le jardin Retrouver les souvenirs enfantins Je m'en vais t

C’est d’abord un bruit, comme un grattement léger, à la limite de la conscience. Puis des mouvements troubles dans le coin de mes yeux. Ils prennent à peine son de se cacher, ils aiment me narguer. Ils sifflent de rire, ravi de voir mon désarroi. Et moi je tourne, tourne et tourne encore, dans un vain effort pour leur échapper. Mais ils sont déjà là, si proches, si proches. Ils se pressent sur moi, dans mes vêtements, sur ma peau. Véritable armée caparaçonnée qui déferle des murs vides pour me prendre d’assaut. Même ainsi j’ai du mal à les voi